Où est le vaccin contre le covid résultant d'une coopération européenne, qui nous permettrait de ne plus dépendre des Pfizer et autres Moderna ? Où est la puissance lorsque vous cédez au chantage migratoire d'Erdo?an, lorsque vous abandonnez nos partenaires hongrois et polonais à un chantage similaire, assorti d'attaques, aux frontières de l'Europe, lorsque vous vous rendez complices de ceux qui veulent éradiquer jusqu'au nom de Noël ?
Enfin, la première des appartenances, c'est l'appartenance à la communauté nationale, que vous détestez tant ! Quoique garant de l'unité de la nation, le Président de la République n'a pas même pris position lors du référendum sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie : il promeut une vision mondialiste, où la France n'a pas de culture propre, où son histoire ne donne lieu qu'à des excuses, où elle n'est finalement plus qu'un souvenir à effacer.
Pour lui, l'immigration constitue un projet ; pour nous, elle demeure une menace. Pour lui, la nation est un concept ringard ; pour nous, un refuge. En écoutant sa trop longue conférence de presse, j'ai entendu la logorrhée stérile qui perdure depuis plus de vingt ans, la litanie de l'Europe sociale, l'Europe souveraine, l'Europe de la défense, l'Europe qui protège – le comble de ce pipeau étant le concept fumeux de souveraineté européenne.