Je crois néanmoins que le fait d'être membre de celle-ci nous donne un point de vue particulier sur la présidence de l'Union européenne. Nous avons en effet le sentiment que nous vivons tous ensemble une double révolution et un moment particulier – et c'est ce qui rend très précieux le fait que la France assume aujourd'hui la présidence.
Il ne faut pas surestimer la présidence : elle ne dure que six mois, et le président du Conseil européen n'est plus un chef d'État mais une tierce personne, en l'occurrence l'excellent M. Michel. Quant aux institutions, elles sont présidées par différentes personnes et votre gouvernement, monsieur le Premier ministre, présidera le Conseil des ministres.