Vous proposez que le président du conseil d'administration de l'EPFAM soit nommé parmi les représentants des collectivités territoriales et non parmi ceux de l'État.
Sur le fond, je peux comprendre votre demande, mais votre amendement prévoit pour ce faire de modifier l'objet même de l'EPFAM. Il serait ainsi de nouveau transformé en un établissement public foncier (EPF) classique qui, de fait, devrait être géré ou en tout cas présidé par la collectivité.
Si je comprends le fond et l'objectif de votre amendement, donc, je ne peux pas le soutenir. Je crois en effet que c'est une chance, pour Mayotte, de disposer d'un des seuls EPF ayant aussi la compétence d'aménagement. En revanche, j'encourage bien évidemment le Gouvernement à prendre en compte votre demande. Dans les deux cas – que l'on ait affaire à un EPF classique ou à un établissement public foncier et d'aménagement (EPFA) –, il me paraît tout à fait normal qu'une personne issue du territoire préside le conseil d'administration de l'établissement.
Demande de retrait, donc, puisque pour atteindre son objectif, votre amendement conduirait à enlever à l'établissement public foncier de Mayotte sa compétence d'aménagement.