Mais d'un autre côté, elle permettrait à d'autres d'accéder à un montant minimum de dotation dont ils sont privés dans certains départements.
Il faut en effet faire une distinction entre les départements entièrement ruraux et ceux qui se composent à la fois de métropoles et de zones rurales. Dans ces derniers, le préfet n'est jamais très loin des mairies où s'élaborent des projets mobilisant des montants élevés, projets intéressants que je ne critique pas. Simplement, l'expression « loin des yeux, loin du cœur » semble se vérifier : la partie rurale peut être un peu injustement traitée.
Ce que vous dites, madame la ministre, me semble pertinent pour les départements très ruraux, mais moins pour les départements mi-ruraux, mi-métropolitains.
Il faut donc aller plus loin pour trouver une solution qui assure un traitement plus équitable de la ruralité.