Il vise à étendre le champ de l'ouverture de la base de données MAJIC – mise à jour des informations cadastrales –, relatives aux caractéristiques des parcelles et à leur bâti, en les définissant comme données de référence dans le code des relations entre le public et l'administration et en prévoyant leur ouverture, sous réserve de mesures de secrétisation et d'anonymisation permettant d'empêcher l'identification d'une personne physique. L'ouverture de la base de données MAJIC a constitué l'une des annonces les plus importantes de cette année, mais elle n'a concerné que les parcelles et locaux détenus par des personnes morales. La publication de ces données pour les personnes physiques, incluant notamment l'identification des propriétaires, se heurte à des enjeux évidents de protection de la vie privée.
En revanche, le fait de rendre les fichiers de ce type largement publics sans discriminer les propriétés des personnes morales ou physiques, et en n'incluant aucune information sensible, personnelle ou indirectement personnelle – aucune information relative au propriétaire et aucun élément d'évaluation du local, par exemple – ne semble pas poser de difficulté. Il apparaît par ailleurs nécessaire d'ouvrir ces données aux entreprises qui œuvrent pour aménager le territoire, afin qu'elles puissent y construire plus rapidement et mieux.