Je soutiens cet amendement. Une des dispositions que la ministre a précisées est particulièrement importante : elle concerne le financement. Je travaille depuis de longues années avec mon homologue allemand, qui vit à quelques kilomètres, de l'autre côté du Rhin. Élu au Bundestag, il est rapporteur des affaires sociales et, il y a quelques années, il a fait évoluer la loi allemande pour permettre à des entreprises de son pays de participer au financement de l'apprentissage de ressortissants français. Avec cet amendement, nous avons enfin la réciprocité juridique.
Autre point : une entreprise allemande qui accueille un apprenti français doit évidemment remplir un dossier français, dans lequel il lui est demandé d'indiquer son numéro de SIRET – système d'identification du répertoire des établissements. Or elle n'en a pas, puisqu'elle n'est pas soumise à la réglementation des entreprises françaises. L'amendement vise aussi à trouver des équivalences, en matière de démarches administratives, pour faciliter les échanges d'apprentis de part et d'autre de la frontière.