Vous proposez que l'État désigne ou crée un « point de coordination transfrontalière national », qui prendrait la forme d'un comité de coordination interministériel chargé d'examiner les solutions permettant de lever les obstacles transfrontaliers qui n'auraient pu l'être localement.
De telles dispositions, d'abord, relèvent du domaine réglementaire. Ensuite, la référence à un point de coordination transfrontalière national n'est pas suffisamment précise. Enfin, comme l'a rappelé la ministre lors de l'examen en commission des lois, le Gouvernement a installé des conseillers diplomatiques auprès des préfets de région, pour renforcer le dialogue en la matière et la prise en compte de la dimension européenne et étrangère des enjeux locaux. Pour toutes ces raisons, l'avis est défavorable.