Même avis. Philippe Vigier et moi avons ce débat, au demeurant légitime, depuis un certain nombre d'années ! Je lui ai répondu au sujet du volet départemental ; j'ai également bien entendu qu'il s'agissait d'un amendement d'appel, ce dont je le remercie, car lui-même reconnaît qu'en période de crise sanitaire, alors que tout le monde est jour et nuit sur le pont, le moment serait mal choisi pour expliquer aux intéressés qu'ils doivent revoir de fond en comble leur façon de travailler. Le retour d'expérience de cette crise se poursuit en temps réel : il en résultera des propositions.
Néanmoins, monsieur Vigier, je rejoins totalement vos propos concernant la nécessité de renforcer l'échelon départemental, même s'il y a là une certaine contradiction avec le souhait général d'une désadministration du secteur de la santé, ou du moins d'une répartition des moyens qui permette d'aller, dans les territoires, au plus près des citoyens. Je vous invite donc, lors des prochains exercices budgétaires, à vous rappeler à notre bon souvenir, afin que nous encouragions cette composante.
Quant à M. Bazin, je ne lui ferai pas injure en lui rappelant que nos propos sont écoutés, mais je l'invite à communiquer son adresse électronique ou son numéro de téléphone à son ARS, où l'on me dit le convier très régulièrement, comme tous les autres parlementaires du Grand Est, à des visioconférences sur la gestion de la crise sanitaire, sans qu'il s'y soit jamais montré.