Je participe aux visioconférences que vous avez évoquées : on y présente des PowerPoint fort intéressants, à l'échelle régionale, portant sur la méthode, les avancées, l'apurement de la dette des établissements. Tout cela est d'un grand intérêt, je le répète, mais ne nous laisse aucune occasion d'aborder les situations locales. Vous-même avez été député : vous savez qu'il est parfois nécessaire d'évoquer celles-ci. Nous avons parfois eu besoin de développer des coopérations entre médecins et infirmiers, des maisons de répit, sur le fondement de l'article 51 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018 ; nous avons essuyé des refus.
J'ai discuté à ce sujet avec des collègues : ils m'ont dit rencontrer les mêmes difficultés avec leur ARS. Je ne jette pas la pierre à celles-ci ; peu importe le passé, puisque nous sommes précisément là pour améliorer les choses. Tout ne passera pas par leur conseil de surveillance, devenu conseil d'administration. L'amélioration de leurs relations locales constitue un véritable défi, dont j'espère qu'il nous réunira.