Avoir la chance d'être directeur général d'une ARS, d'être préfet de région, de représenter l'État implique, me semble-t-il, un certain dévouement. C'est ainsi ; on en accepte la charge et l'augure. Je ne jette absolument pas l'opprobre sur ceux qui ont travaillé. Étant moi-même soignant, je n'ai aucune leçon à recevoir. Je dis les choses très simplement et lorsque je demande de l'efficacité, je ne demande rien d'autre. Je ne vais pas raconter ici la façon dont, en souffrance, en plein mois d'août, j'ai dû rouvrir en trois semaines un centre de vaccination, que Brigitte Bourguignon est ensuite venue inaugurer. Nous nous sommes mobilisés pour y arriver et avons atteint 1 400 vaccinations par jour. Il n'y a donc pas de sujet, chère collègue – pas plus que sur la réserve sanitaire, une question que je connais un peu également. Acceptez que l'on puisse dire que certaines choses ne se passent pas très bien. Si l'on ne peut rien dire, comme disait quelqu'un, c'est qu'on ne pense plus rien !