Afin de mieux prendre en compte la diversité des territoires et d'assurer la représentation des territoires ruraux dans les instances de gouvernance des ARS, cet amendement vise à inscrire dans la loi, en complétant l'alinéa 9, qu'un représentant des communes de moins de 3 500 habitants siège au sein du conseil d'administration des ARS. En effet, les territoires ruraux sont particulièrement touchés par la désertification médicale, ce qui renforce les inégalités territoriales en matière d'accès à la santé. La multiplication des déserts médicaux nuit à l'état de santé de la population locale, mais aussi à l'attractivité des territoires. Je peux témoigner de ce qui se passe à Étretat, à Fécamp et dans bien d'autres communes. Pour éviter le renoncement aux soins et adapter au mieux l'offre de soins aux besoins des habitants, il est proposé d'intégrer des élus des territoires au sein des conseils d'administration des ARS, qui élaborent les grandes orientations des politiques menées.