En Guadeloupe, vous avez envoyé le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) et des renforts de gendarmerie en quarante-huit heures, mais il vous a fallu cinq semaines pour envoyer des bouteilles d'oxygène ! Le chaos, la pagaille, partout ! Ce n'est pas une manière de combattre la crise sanitaire. Vous adressez soixante pages de consignes aux enseignants la veille de la rentrée, en ne leur laissant aucun délai pour se les approprier, y réfléchir et, le cas échéant, les améliorer ou les amender. La crise sanitaire se résoudra par l'intelligence collective et par l'implication et la participation du plus grand nombre dans l'élaboration des solutions.
Alors que l'apparition du variant omicron était signalée dès le mois de novembre, ce n'est que le 27 décembre que vous avez convoqué le Conseil des ministres ; la commission des lois s'est ensuite réunie entre Noël et le jour de l'an, pour discuter d'un texte dont on finit par se demander à quoi il sert, sinon à restreindre encore les libertés.
Nous étions contre le passe sanitaire, parce qu'il était une illusion : le vaccin n'a jamais empêché les personnes vaccinées d'être contaminées et d'en contaminer d'autres. Au moins pouvait-on recourir aux tests, mais vous avez décidé de les rendre payants pour ceux-là mêmes qui en ont le plus besoin, parce qu'ils ont choisi de ne pas se vacciner – ce qui n'est pas mon cas. En définitive, les tests servent à contrôler si le vaccin a fonctionné ou pas : c'est le monde à l'envers, le chaos, la pagaille ! Des dizaines de professions sont dorénavant habilitées à contrôler l'identité du tout-venant qui va boire un coup au bistro, qui va au restaurant ou qui veut aller au théâtre : c'est insupportable !
Cette situation a une explication : vous avez choisi le vaccin comme seule et unique réplique.