Intervention de Agnès Thill

Séance en hémicycle du lundi 3 janvier 2022 à 15h00
Outils de gestion de la crise sanitaire — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAgnès Thill :

On ne peut pas faire obéir les gens à l'absurde. Quant au nombre de personnes pouvant être présentes quelque part, il fallait déterminer des pourcentages en fonction de la capacité d'accueil de chaque lieu – nous l'avions dit l'année dernière. Cinquante personnes dans une chapelle ou dans une cathédrale, ce n'est pas pareil ! Vous refaites pourtant la même erreur s'agissant des jauges, qui devraient être proportionnelles au volume de la salle ; vous n'apprenez donc guère de vos erreurs.

Il en est de même concernant la jauge de 2 000 personnes instaurée pour les rassemblements en intérieur, ainsi que l'annulation des cérémonies de vœux : en réalité, les gens en ont assez car, encore une fois, on n'obéit pas à l'absurde. Ils veulent vivre et vous n'y pourrez rien. Vous créez deux sociétés, l'une contre l'autre, et vous prétendez rassembler ? Vous voulez même interdire de travailler ! On n'interdit pas le travail : on l'encourage, au contraire. Finalement, on ne vit pas avec le virus : on ne vit plus ou bien sous pression, et on est discriminé. Je ne parle même pas des enfants qui devront porter le masque dès 6 ans – nous verrons les dégâts qu'une telle mesure produira, quand on sait que le langage structure la pensée – ni de nos personnes âgées qui se laissent progressivement glisser.

Je demande donc évidemment la suppression de l'absurdité que constituent vos injonctions gouvernementales, afin de ne pas oublier ce que sont les hommes.

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