Mesdames et messieurs les députés, avant de répondre évidemment sur le fond à tous les arguments, permettez une simple remarque, qui s'applique également à moi. Nous allons débattre ensemble des heures durant ; c'est tout à fait normal, nous sommes tous très engagés, qu'on soit pour ou contre le texte. Il y a eu vingt-six interventions consécutives de députés qui ont présenté un amendement de suppression ; c'est là encore tout à fait normal. En revanche, je me suis fait traiter tour à tour de personne immorale, de menteur, d'incapable, d'incompétent ou encore de dangereux. À l'heure où les élus sont si prompts à dénoncer – à raison – la montée de la violence sociale, notamment contre la classe politique, je pense que nous pouvons commencer par donner l'exemple.