Intervention de Olivier Véran

Séance en hémicycle du lundi 3 janvier 2022 à 15h00
Outils de gestion de la crise sanitaire — Article 1er

Olivier Véran, ministre des solidarités et de la santé :

…confirmant ainsi les propos des équipes de l'ARS et de la préfecture. Ne prétendez donc pas que nous ne le faisons pas ! Dans ce domaine, nous allons au maximum de ce dont nous sommes capables. Et nous agirons ainsi jusqu'au bout parce que – c'est la logique de ce texte – nous n'abandonnerons personne sur le bord du chemin, même ceux qui ne nous font pas confiance.

J'en viens à la question des privations de liberté. Cela a été dit par le rapporteur : certains pays, en Europe, ont fait d'autres choix et appliquent des jauges ou ont décidé la fermeture anticipée, voire totale, des bars et des restaurants : les Pays-Bas, la Belgique, le Portugal, l'Autriche, la Roumanie, la République tchèque, l'Estonie, la Finlande, le Danemark, la Norvège. En France, nous laissons les bars et restaurants ouverts, nous n'y imposons pas de jauges. En revanche, nous demandons aux gens d'y rester assis. On peut railler une telle mesure, mais on peut aussi comprendre que le nombre de personnes qu'un bar peut accueillir est bien plus élevé si les consommateurs restent debout : en les obligeant à s'asseoir, on fait un choix favorable à la distanciation sociale.

D'autres pays européens, l'Italie et l'Allemagne, font d'ailleurs comme la France le choix du passe sanitaire et désormais du passe vaccinal.

J'ai entendu une nouvelle fois l'éternelle critique relative aux fermetures de lits. Vous le répétez comme un mantra.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.