Intervention de Marine Le Pen

Séance en hémicycle du lundi 3 janvier 2022 à 15h00
Outils de gestion de la crise sanitaire — Article 1e r

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Monsieur le ministre, il y a quand même quelque chose que j'ai du mal à comprendre. On en sait désormais un peu plus sur le variant omicron. On a appris notamment que s'il est très contagieux, il semble moins dangereux que celui à qui il a succédé. Si on regarde ce qui se passe dans les pays qui ont été confrontés avant nous à la vague omicron, notamment en Afrique du Sud, on s'aperçoit qu'après avoir atteint un pic très élevé, le nombre des contaminations s'est effondré en quasiment une semaine, pour revenir à des niveaux parfaitement acceptables de circulation du virus.

Dans ces conditions, je me demande pourquoi vous nous demandez la possibilité de prendre durant les six prochains mois des mesures aussi liberticides. C'est peut-être parce que vous avez le nez dans le guidon, mais vous ne vous rendez plus compte de l'enfer quotidien que vous faites vivre aux Français, et cela depuis deux ans ! Pourquoi vous accorder jusqu'au 31 juillet la possibilité de faire ce que vous voulez de la vie quotidienne des Français, de leur travail, de leurs projets, de leur avenir, de la vie de nos étudiants, de nos jeunes, dont vous savez pourtant qu'ils souffrent particulièrement de cette situation ?

C'est pourquoi je vous propose ce que la cohérence, le bon sens et le respect à l'égard du peuple français imposent : changer cette date du 31 juillet. Donnons-nous rendez-vous au 31 janvier et nous verrons bien ce qui se passe, où en sera alors la circulation du virus et si elle justifie qu'on maintienne l'intégralité de ces mesures qui comptent, je suis désolée de devoir vous le rappeler, parmi les plus dures en Europe.

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