Pour restaurer la confiance qui malheureusement fait défaut aujourd'hui en France, comme mon collègue Brindeau vient de le souligner, il me semble que nous aurions tout intérêt à prévoir une clause de revoyure, comme nous l'avions proposé à l'occasion de l'examen des textes précédents. Je propose la date du 28 février, dernier jour de la session : cela nous permettrait de nous réunir avant que chacun reparte dans sa circonscription.
En outre, selon l'épidémiologiste en chef de l'Institut national du sérum du Danemark, le variant omicron pourrait signer la fin de l'épidémie et on pourrait d'ici deux mois assister à une très nette amélioration de la situation épidémique. Cette clause de revoyure nous permettrait de voir dans deux mois si la situation a évolué assez favorablement pour nous permettre de mettre un terme à des mesures qui effectivement, qu'on le veuille ou non, privent les Français de libertés. Aujourd'hui on n'a pas le choix, même si on aimerait faire autrement, le vaccin est la seule arme à notre disposition pour lutter efficacement contre l'épidémie. Mais je pense que nous ne pouvons pas faire l'économie d'une telle clause de revoyure si nous voulons restaurer la confiance des Français.