Intervention de Nicolas Dupont-Aignan

Séance en hémicycle du lundi 3 janvier 2022 à 21h30
Outils de gestion de la crise sanitaire — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Je ne comprends pas : plus vous échouez, plus vous vous obstinez à continuer dans la même voie. En vérité, le passe sanitaire a échoué à empêcher la propagation du virus, puisque nous enregistrons plus de cas que jamais auparavant. Alors que vous aviez expliqué que le passe sanitaire permettrait de bloquer la diffusion, les Français constatent bien que, malgré son adoption, un autre variant du virus est apparu.

Ce que je ne comprends pas – ce que personne ne comprend, à vrai dire –, c'est si vous entendez instaurer une obligation vaccinale ou un abonnement à des injections successives tous les quatre mois. Très clairement, vous instillez la peur et vous désignez les non-vaccinés comme boucs émissaires, mais ce passe vaccinal constituera une contrainte considérable pour les millions de Français vaccinés qui s'interrogent. Initialement, il fallait recevoir deux doses. Ensuite, il y en a eu une troisième. Maintenant, on apprend, si j'ai bien compris, que la troisième dose perd de son efficacité contre le variant omicron après dix semaines. Faudra-t-il donc recevoir une quatrième dose, voire une cinquième ? Les libertés publiques seront-elles assujetties au respect de ce schéma vaccinal ?

J'insiste sur la gravité des dispositions que nous examinons, chers collègues. On peut débattre de l'intérêt du vaccin et de la façon de l'administrer. Mais, par ce texte, vous soumettez à conditions la liberté d'aller et venir de millions de Français, et pas seulement des non-vaccinés, à la décision de recevoir une énième injection.

Parallèlement à cette ligne Maginot que constitue la vaccination, vous ignorez et ridiculisez en permanence les soins, alors que soixante-treize études leur ont été consacrées et que, comme l'a rappelé Mme Wonner, l'ivermectine a été utilisée à bon escient par les médecins, qui peuvent prescrire. De cela, vous ne faites jamais état, parce que vous refusez de voir que cette molécule, utilisée très largement dans certains pays, bloque la charge virale.

Pourquoi condamner nos concitoyens à choisir entre le Doliprane et l'hôpital ? Entre les deux, il y a une grande marge ! De la même façon, vous n'avez pas voulu fournir des purificateurs d'air aux écoles, alors que nous en faisons la demande depuis un an, tout comme vous avez toujours refusé de suivre les recommandations de l'Académie nationale de médecine, qui préconisait, en mai 2020, d'administrer des doses de vitamine D à tous nos concitoyens carencés. D'un côté, une ligne Maginot bien fragile ; de l'autre, la démission complète !

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