Il n'y a dans ce projet de loi aucune distinction territoriale : l'objet de cet amendement est d'y remédier en proposant que le passe vaccinal ne puisse s'appliquer que lorsque le taux d'incidence atteint un seuil très important, en l'occurrence supérieur à 2 500.
Depuis le début, vous n'arrivez pas à nous prouver l'utilité sanitaire supplémentaire du passe vaccinal. Je repose donc la question qu'avait posée Patrick Hetzel – je sais que vous appréciez qu'on vous repose la même question plusieurs fois pour vous amener à y répondre : quelle est la plus-value du passe vaccinal quand on sait que la validité des tests avait été ramenée à vingt-quatre heures dans le cadre du passe sanitaire ?
L'autre question qui me paraît importante a été soulevée par Mme Ménard et porte sur la balance bénéfices-risques en ce qui concerne les enfants : vous ne pouvez pas imposer le passe vaccinal à des enfants de 12 à 18 ans, sachant les dommages que cette obligation fera peser sur leur vie sociale, leur développement, leur construction psychologique, ainsi que sur le tissu associatif de nos territoires. Un tel dispositif serait profondément contreproductif.