Je reviens sur la vaccination des enfants, dont le professeur Peyromaure de l'hôpital Cochin, un de vos collègues, monsieur le ministre, a dit qu'elle est une hérésie : c'est pourquoi je propose une autre solution que la vaccination des mineurs, avec un examen de dépistage virologique. La question est de savoir si l'idée est que le mineur, parce qu'il est négatif, ne contamine pas les autres, ou si votre objectif est seulement la vaccination, même si le mineur peut être conduit à rencontrer d'autres mineurs positifs et donc contracter la maladie.
C'est une différence de vision parce que, si vous refusez cette solution, vous instituez de facto la vaccination des mineurs. J'ai donc une question : pouvez-vous nous dire combien de décès d'enfants de 12 à 18 ans à cause d'un des variants en France sont à déplorer, de manière que nous puissions discuter du risque que court cette population ?