Le numéro national 3919, que vous avez souvent mentionné et qui permet aux femmes d'appeler au secours, est actif vingt-quatre heures sur vingt-quatre, trois cent soixante-cinq jours par an, depuis quelques mois.
J'en viens aux places d'hébergement, destinées à sortir rapidement les femmes de la situation de détresse dans laquelle elles se trouvent. En 2020, 1 000 places supplémentaires ont été créées, de même qu'en 2021. En 2022, 1 000 autres places seront créées, ce qui portera à 9 000 le nombre total de places d'hébergement à la fin d'année. Nous avons également multiplié par trois l'accès des femmes en danger aux logements sociaux.
Vous avez également évoqué la formation : 90 000 policiers et gendarmes sont désormais formés, notamment pour recevoir des plaintes, qui peuvent aujourd'hui être enregistrées dans 215 établissements de santé. Dans plusieurs départements, nous expérimentons les plaintes hors les murs.
S'agissant des téléphones grave danger, il en existe 3 000 aujourd'hui et notre objectif de porter leur nombre à 5 000 à la fin de l'année 2022 devrait être atteint. Vous avez également évoqué les bracelets antirapprochement : 1 000 sont actuellement disponibles, ce qui nous place quasiment au même niveau que l'Espagne, souvent citée en exemple dans cet hémicycle.