Monsieur le secrétaire d'État chargé des affaires européennes, après des mois de préparation, nous y sommes : depuis le 1er janvier 2022, la France a pris la présidence tournante du Conseil de l'Union européenne. Ce rôle, nous le savons déterminant car il nous incombe désormais de favoriser les consensus entre les différents États membres.
Il s'agira avant tout d'un semestre de travail que notre majorité souhaite dédier à la consolidation d'une Union européenne défendant ses valeurs, capable de réguler le secteur numérique et engagée dans la concrétisation de la lutte contre le changement climatique.
L'Europe fait face à de nombreux défis. Que nous parlions de climat, de numérique ou de migration, de défense ou de sécurité, il n'y a aucun sens à vouloir les relever seuls. D'abord parce qu'ils nous concernent tous : jusqu'à preuve du contraire les grands défis, l'épidémie le montre, ne s'arrêtent pas aux frontières de la France. Ensuite – et surtout – parce qu'ensemble nous sommes plus efficaces.
En revanche, il faut rendre l'action de l'Union européenne plus visible auprès des citoyens, afin qu'ils la comprennent mieux. Je sais, monsieur le ministre, que vous partagez cet objectif puisque la devise qui encadre notre présidence comprend le mot « appartenance ».
Cette appartenance au projet européen passe aussi par les symboles. Le drapeau européen déployé sous l'Arc de Triomphe était un geste symboliquement fort. N'en déplaise aux oppositions, la conviction européenne ne s'oppose pas au patriotisme, elle le complète. C'est pour les soldats tombés que nous avons décrété « plus jamais », pour eux que le projet européen est né, comme une réponse au sacrifice consenti.
Pourriez-vous nous préciser les différentes manifestations sur le volet « appartenance » de la présidence française de l'Union qui auront lieu et comment les parlementaires y seront associés ?