Intervention de Jean-Baptiste Lemoyne

Séance en hémicycle du mardi 4 janvier 2022 à 15h00
Questions au gouvernement — Soutien aux entreprises pénalisées par la crise sanitaire

Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'État chargé du tourisme, des Français de l'étranger et de la francophonie :

L'État a été là, vous l'avez souligné. Il continue d'être là, aux côtés des entreprises et des secteurs plus particulièrement touchés. Hier, avec Élisabeth Borne et Bruno Le Maire, nous avons justement réuni les représentants d'une grande partie de ces secteurs – l'hôtellerie, la restauration, le monde de la nuit, et d'autres encore. Nous allons poursuivre cette démarche en recevant des représentants du monde du sport ou – demain avec Roselyne Bachelot – de celui de la culture.

Sous l'autorité du Premier ministre, nous avons activé des outils bien connus des entrepreneurs et efficaces. Le dispositif « coûts fixes », accessible dès 50 % de perte de chiffre d'affaires, est étendu à l'ensemble des secteurs S1 et S1 bis, qui couvrent, vous le savez, le monde du tourisme entendu dans un sens très large. Surtout, nous mettons en place une procédure de traitement très rapide pour les dossiers portant sur des aides de moins de 50 000 euros – soit les deux tiers de l'ensemble des dossiers.

Par ailleurs, Élisabeth Borne l'a dit, le dispositif de l'activité partielle est désormais accessible non seulement pour les entreprises qui perdent 65 % de leur chiffre d'affaires, mais également pour celles qui subissent des contraintes sanitaires. Cette mesure est très importante, car elle permettra d'étendre le champ des bénéficiaires.

S'agissant des prêts garantis par l'État, Bruno Le Maire a confirmé ce matin que pour les entreprises qui connaîtraient des difficultés, il sera possible, grâce à la médiation du crédit, d'étaler les remboursements dans le temps, jusqu'à dix ans, ou de reporter de quelques mois le début de ces remboursements. Cette annonce était très attendue.

Cet effort national pour l'économie bleu blanc rouge, nous l'assumons à 100 %. Depuis le début de la crise, il s'est élevé à 240 milliards d'euros. Il ne s'agit pas de « cramer la caisse », mais d'éviter de « cramer » des emplois et des entreprises. Cela fait une grande différence avec ceux qui ont géré la crise il y a dix ans : ils maniaient la matraque fiscale – 15 milliards d'euros supplémentaires d'impôts en 2012 – là où, avec Olivier Dussopt, nous baissons le budget de 10 milliards d'euros.

Aux plans de rigueur, nous préférons les plans de vigueur. Nous poursuivrons dans cette voie avec vous, avec la majorité et pour le tissu entrepreneurial français !

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