Il prévoit la suppression du cumul du justificatif envisagé par le Gouvernement – passe vaccinal 2G+. Ce cumul est invariablement présenté comme étant envisagé en particulier pour les discothèques, comme si ces établissements étaient responsables de la propagation de l'épidémie. J'en veux pour preuve ce simple constat : depuis vingt-deux mois, ils sont restés fermés dix-sept mois, et le virus s'est propagé. Depuis un mois qu'ils sont à nouveau fermés, le virus ne cesse de battre tous les records de contamination – encore aujourd'hui, plus de 300 000 cas ont été recensés. Il faut bien admettre que le fait que ces établissements soient ouverts ou fermés ne semble en rien changer la propagation du virus, ce que paraît d'ailleurs confirmer l'étude ITOC, réalisée le 17 octobre à La machine du Moulin rouge, à Paris, qui ne semble pas montrer de différence entre les contaminations en discothèque et dans les fêtes privées. Il pourrait certes être opposé que la situation sanitaire a changé depuis le mois d'octobre, mais elle avait changé avec l'arrivée du variant britannique delta et aujourd'hui du variant omicron.
Aussi, valider le passe 2G+, c'est risquer de légitimer les soirées clandestines