Même le rapporteur a indiqué, il y a quelques instants, qu'il n'appréciait pas le dépôt de séries d'une trentaine d'amendements. Je veux dire à celles et ceux qui nous écoutent : « vous avez cru et vous avez eu raison, parce que c'était beau, mais malheureusement, c'était du flan. » Nous venons de faire une petite réunion d'accommodements et de combinazione, parce que tout le monde a intérêt à en finir. Si vous ne me croyez pas, attendez la fin de la nuit ou de la nuit prochaine pour voir qui, parmi celles et ceux que j'ai entendu hurler, aura réellement voté – quarante, cinquante, soixante députés ?
Le moment est très grave et seul le peuple pourra le régler : après un incident d'une telle gravité, je crains fort qu'il ne puisse retrouver confiance dans les trois mois qui viennent. C'est lui qui tranchera et, je l'en conjure, qu'il ne nous fasse pas confiance, car nous ne le méritons pas, puisque nous avons renoncé à tout ce que nous avions promis au nom de petits intérêts catégoriels !