Je serai très bref, car beaucoup de choses ont déjà été dites sur ce sujet. Nous avons effectivement un désaccord, car nous estimons que les contrôles d'identité devraient être réservés aux forces de l'ordre, c'est-à-dire aux policiers et aux gendarmes, éventuellement aux policiers municipaux, et que les commerçants n'ont pas à se substituer à eux. Ils ont déjà beaucoup à faire et ont fait preuve de beaucoup de capacités d'adaptation durant cette crise sanitaire pour mettre en place les protocoles demandés par le Gouvernement et par les différentes collectivités. Ce n'est pas à eux de faire en plus des contrôles d'identité.
En outre, la rédaction du rapporteur qui a été retenue par la commission, même si elle partait d'un bon sentiment et a donné lieu à un débat intéressant, comme l'a rappelé Guillaume Larrivé, est floue, car elle supprime la notion de doute qui avait été validée par le Conseil d'État. En effet, celui-ci avait validé la rédaction initiale parce qu'elle comportait le mot « doute » – et nous l'avons enlevée.
Nous estimons donc que la rédaction retenue est floue et vous proposons dès lors de supprimer cet alinéa.