Aucun cafetier ne l'est.
Vous avez pris l'exemple, monsieur le ministre, et je l'entends parfaitement, du contrôle de nos billets lorsque nous prenons l'avion. Cette situation est assez rare pour qu'on ne puisse pas la généraliser, mais elle trouve sa source dans les contrôles rendus nécessaires par le terrorisme. Et quelle est l'autorité qui vous demande ce contrôle ? Vous pouvez le refuser, mais si vous le faites, vous ne montez pas dans l'avion. On ne peut donc désormais refuser une intrusion dans sa vie privée qu'à la condition de renoncer au service qu'on était en droit d'attendre. C'est cela qui ne va pas. C'est un principe philosophique autant que politique.