parce que vous trouvez cela joli. Cette liberté-là est acceptable. En revanche, je ne peux pas entendre « si vous n'aimez pas quelque chose, n'en dégoûtez pas les autres ». On n'a pas à aimer ou à ne pas aimer une liberté fondamentale. Elle s'impose à nous ; elle est consubstantielle à la démocratie. On ne s'arrange pas avec une liberté fondamentale, on ne l'abolit pas, on ne l'amende pas : elle est supérieure. Voilà le sujet ! Dans une démocratie, la liberté de se réunir ne souffre aucune exception. Sinon, on est en dictature. Il y a une différence entre mettre une nappe autour du cou et réaffirmer son attachement à une liberté fondamentale.