Monsieur le ministre, je ne peux pas m'empêcher d'intervenir sur ce qui se passe outre-mer. Du fait de vos maladresses, de votre arrogance, de votre manière de traiter les habitants de Guadeloupe, de Martinique, de La Réunion, de Mayotte, vous avez considérablement accru les difficultés et le sentiment d'injustice. Par la fracture qu'elle a provoquée entre les Ultramarins et la métropole, l'attitude qui est la vôtre pendant cette crise met en danger l'unité de la nation.
Il a manqué des soins précoces, entre autres carences nombreuses, sans parler de la question de l'eau potable : comment faire de la prévention quand il n'y a pas d'eau potable ? Alors, vos leçons sur les Ultramarins, vous pouvez vous les garder !
Ce sentiment d'éloignement, on va le payer très cher, et c'est dommage, parce que l'outre-mer, c'est la France.