Les solutions pertinentes pour gérer la crise sanitaire ne manquent pas. Nous n'avons pas cessé de vous soumettre des propositions venant de nos populations elles-mêmes, dans les îles. Nous avons demandé la gratuité des tests, la généralisation des purificateurs d'air, l'instauration d'une société par roulement, la création d'un pôle public du médicament, et, avant tout, la restauration d'un service public hospitalier gratuit et de qualité, capable de protéger tous nos concitoyens, ce qui n'existe pas en outre-mer. Nous vous avions aussi demandé de régler le problème de l'eau, source de contamination, mais le Gouvernement a préféré l'ignorer. Face à cela, les peuples ultramarins ont exprimé leur mécontentement, comme aux Antilles récemment.
Pour ces raisons, notre groupe parlementaire s'oppose à ce que, dans le cas où l'état d'urgence sanitaire serait déclaré par décret dans un territoire ultramarin avant le 1er mars 2022, il soit prolongé jusqu'au 31 mars 2022.