Vous décidez qu'une partie de nos concitoyens n'ont plus le droit d'accéder aux loisirs, au sport, à la culture, pour certains au travail, pour d'autres aux droits politiques, en fonction d'un état sanitaire. C'est absolument inédit.
Je ne suis pas sûr que vous vous rendiez compte vous-mêmes que vous avez ouvert la boîte de Pandore. Que se passera-t-il ensuite ? Ces mesures nous garantiront-elles au moins de l'épidémie ? Vous savez bien que non. Vous nous dites qu'elles protégeront les citoyens des formes graves : au nom de la même obligation, déciderez-vous, demain, que les personnes atteintes d'un cancer sont obligées de se soigner, sous peine d'être également déchues de leur citoyenneté ? C'est une perspective terrible, dont vous êtes les seuls responsables.