Nous avons pris un arrêté EUS – état d'urgence sanitaire – pour une durée déterminée, de quelques semaines, autorisant la vente dérogatoire dans les grandes surfaces, parce que les industriels disaient qu'ils avaient beaucoup d'autotests. Je ne suis pas capable de faire un point exact sur leur nombre, mais manifestement, c'était beaucoup moins que les pharmaciens. Ces derniers ont la possibilité de passer des commandes, ce qu'ils font, puisque 6 à 8 millions d'autotests ont été reçus par les pharmaciens français entre hier et aujourd'hui. On a estimé les besoins pour les cas contacts à 5 millions par semaine. Les pharmaciens seront donc capables de répondre à la demande.
Les autotests sont un dispositif médical relevant du monopole pharmaceutique. Nous avons fait une dérogation pour la période des fêtes. Nous évaluerons la façon dont les choses se déroulent dans les prochains jours. Il n'y avait aucune volonté de faire une entorse dans la durée à ce monopole, je l'avais annoncé. Demande de retrait ou avis défavorable pour ces deux amendements orthogonaux.