Je vous le dis avec beaucoup de sensibilité – je sais que tout le monde ici y est sensible pour l'avoir déjà entendu plusieurs fois, mais on doit le répéter, même tôt dans la journée : j'ai vu, la présidente de la commission des lois a vu, d'autres députés de la majorité, de l'opposition, du centre et non inscrits sont allés voir des enfants qui n'ont pas cours pendant un mois et demi, des hommes et des femmes qui n'arrivent pas à avoir un bon système d'assainissement. Par ailleurs, nos eaux et nos terres sont polluées. Cette compétence sanitaire est donc la vôtre, celle de l'État.
Second élément de langage à actualiser : nous avons adopté une loi spécifique à la Guadeloupe à l'Assemblée nationale, c'est bien ; mais aujourd'hui, le fonctionnement du syndicat mixte ouvert est en souffrance car l'État tarde à apporter des solutions de financement sur lesquelles il s'était engagé oralement, alors que nous lui avions fait confiance sur ce point. Monsieur le ministre, même si ces deux éléments à actualiser ne relèvent pas de votre compétence directe, faites-vous en le relais, s'il vous plaît.