Le fait de connaître des coupures d'eau organisées dans la journée est une violation des droits à l'eau potable et à l'assainissement. Cette situation très grave en Guadeloupe s'est encore dégradée pendant la crise sanitaire que nous sommes en train de vivre.
Monsieur le ministre, je connais par cœur les réponses que vous avez faites – on me les a opposées à chaque fois. Je ne dis pas que ce n'est pas bien de ne pas avoir fait de réquisitions – là n'est pas la question ; le problème, c'est que vous mettez un pansement sur une jambe de bois. Le problème est celui de l'état des réseaux. Quand on vous dit que 70 % de l'eau prélevée part en fuites et que les réseaux d'assainissement sont dans un état tellement catastrophique que dans dix ans, il n'y aura plus aucun point de baignade de qualité excellente ou très bonne en Guadeloupe, c'est une question de santé publique dont vous devez vous occuper, pour faire en sorte que la dignité de nos compatriotes mahorais et guadeloupéens soit enfin respectée.