Il vise à lancer une alerte, car, comme l'affirme la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté, Dominique Simonnot : « L'isolement et la contention sont la pire atteinte à la liberté individuelle. » Face à l'inflation des pratiques de contention, l'article 3 est, hélas, un pis-aller. Par cet amendement, nous proposons d'acter que, d'ici à un an, nous travaillerons sur une grande loi dédiée à la psychiatrie, à l'image de la loi qui devait être consacrée au grand âge et à l'autonomie… Mais je vous sens agacés, chers collègues, comme si vous étiez vous-mêmes en contention dans l'hémicycle, obligés d'écouter Mme Fiat alors que vous n'en avez pas envie !