Je me concentrerai sur les deux points qui me concernent davantage, à savoir la comparaison entre politique de prévention et régime de sanctions et la probabilité que des consommateurs évoluent d'une expérience d'usage vers une autre.
Pour ce qui est du premier point, comme je crois l'avoir indiqué lorsque j'ai été auditionné par la mission d'information : je suis assez vieux pour avoir, quand j'ai commencé à travailler dans le champ des addictions, reçu un message du ministère de la santé me recommandant de ne pas perdre de temps à m'occuper de jeunes consommateurs de cannabis, au prétexte qu'il ne s'agissait pas d'un problème de santé.