Madame la députée, le Gouvernement partage votre constat. Le ministère des solidarités et de la santé souhaite que l'expérimentation sur le cannabis thérapeutique soit la plus large possible. Mais il a été plus difficile d'atteindre les objectifs prévus parce que la crise sanitaire a ralenti le déploiement du dispositif. L'attente des patients est réelle, nous le savons, et pour accélérer la montée en charge du dispositif, un certain nombre de professionnels de santé – 427 médecins, mais aussi des pharmaciens hospitaliers ou d'officine – ont été formés grâce à des actions ambitieuses. Le plus important est de répondre aux besoins et aux attentes des patients en s'appuyant sur la volonté du ministère de tirer les conclusions de l'expérimentation. Il ne faut pas se laisser décourager par le fait que le nombre des patients intégrés dans le dispositif soit plus faible que prévu : je le répète, ce chiffre est dû à une situation sanitaire qui a ralenti le déploiement de l'expérimentation. Mais j'ai la conviction, parce que c'est la volonté du ministère des solidarités et de la santé, que le retard sera rattrapé aussi vite que possible.