Nous sommes aujourd'hui appelés à débattre des engagements de la France pour la transition écologique et la protection de la biodiversité. En tant que député des Alpes-Maritimes, département connu dans le monde entier pour sa richesse en matière de biodiversité, c'est avec plaisir que je prends la parole devant vous aujourd'hui.
Depuis 2017, la majorité a mené dans cet hémicycle de nombreux combats pour avancer sur des sujets essentiels : la loi mettant fin à la recherche et à l'exploitation des hydrocarbures en 2017, la loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous (EGALIM) en 2018, la loi relative à l'énergie et au climat en 2019, la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire en 2020 et, dernièrement, la loi « climat et résilience » nous ont permis d'engager la France dans la voie d'un avenir plus durable.
Nous avons fait de cette mandature celle qui aura le plus agi en faveur de la transition écologique, de la protection de la biodiversité et de celle de la vie animale. La transition écologique doit se faire avec tous nos concitoyens, quel que soit leur âge et quels que soient leur lieu, leur niveau ou leur mode de vie. Chaque citoyen est partie prenante de cette transition qui doit toujours se faire en accord avec nos ambitions économiques, sociales et solidaires.
La transition écologique que nous désirons est parfaitement compatible avec la croissance et le progrès. Nous avançons en ce sens quand nous créons l'Office français de la biodiversité (OFB) afin de renforcer les moyens et les politiques de protection des milieux et de la faune, quand nous mettons fin aux projets de Notre-Dame-des-Landes, de la Montagne d'or et d'EuropaCity , quand nous votons la réduction par deux du rythme d'artificialisation des sols sur tout notre territoire ; quand nous créons un délit général de pollution et un délit de mise en danger de l'environnement nous agissons encore et toujours, efficacement, pour notre futur.
Nous avançons en ce sens quand nous accélérons la sortie des énergies fossiles, avec la fermeture de trois centrales à charbon et la programmation de la fin de la production de véhicules à énergies fossiles carbonées en 2040. Nous avons mis en place le budget vert, instauré le Haut Conseil pour le climat et lancé l'expérience inédite de la Convention citoyenne pour le climat (CCC). Plus d'un tiers du plan de relance, soit 30 milliards d'euros, a été consacré à des mesures vertes. Nous avons permis à des centaines de milliers de nos concitoyens de bénéficier d'aides pour la rénovation de leur logement, comme MaPrimeRénov', de primes à la conversion des véhicules et de bonus pour l'achat de véhicules électriques.
En parallèle, nous suivons notre plan national pour la biodiversité, publié en juillet 2018, dans lequel la France annonçait ouvertement qu'elle faisait de la biodiversité une priorité environnementale de son réseau diplomatique. Pour rappel, ce plan soutient plusieurs grands objectifs comme celui de la protection de 30 % des aires terrestres et marines, dont 10 % sous protection stricte, ou encore le renforcement, au niveau européen et international, de la lutte contre le trafic des espèces qui peut causer des drames sanitaires majeurs. En effet, de la préservation de notre biodiversité dépend l'équilibre de nos écosystèmes, qui fournissent les services de base indispensables à notre vie sur Terre. Ils jouent également un rôle régulateur face aux catastrophes naturelles, aux épidémies ainsi que face au dérèglement climatique.
À ce sujet, je tiens sincèrement à vous remercier, madame la secrétaire d'État, pour l'engagement que vous avez pris concernant la protection de notre faune sauvage durant le débat sur le projet de loi de finances pour 2022.