Inscrite depuis 2010 au patrimoine mondial de l'UNESCO, La Réunion appartient à l'un des trente-quatre hotspots de la biodiversité mondiale terrestre, marine ou aquatique. Elle compte près de 230 espèces endémiques végétales, une vingtaine d'espèces d'oiseaux et une faune insulaire intéressante. Elle abrite également trente poissons de la faune et de la flore qui existaient déjà au moment de l'arrivée des hommes. Elle comporte 130 milieux naturels différents, allant de la forêt tropicale au plateau volcanique aride et lunaire.
Divers acteurs de La Réunion sont engagés en faveur du développement durable et de la biodiversité et œuvrent à sa protection, à sa conservation et à la valorisation de la nature, qui est un enjeu particulièrement important sur l'île.
Cependant, derrière ce tableau idyllique, se cache l'envers du décor : les difficultés à allier, d'un côté, la protection de la nature et, de l'autre, la gestion des plantes invasives, des déchets dangereux, des animaux errants qui tuent les espèces endémiques, de la pollution des sols, etc.
Face au problème non résolu des déchets dangereux à La Réunion, tels que les batteries, quelles solutions proposez-vous, madame la secrétaire d'État ?
N'oublions pas non plus que La Réunion et l'outre-mer en général pâtissent d'une forte dépendance énergétique. Pourtant, ces territoires disposent des ressources du vent, du soleil, des fonds marins. Un fort potentiel en énergies renouvelables peut donc être mobilisé qu'il s'agisse de photovoltaïque, d'éolien, de géothermie, de biomasse ou d'énergies marines. Les territoires ultramarins disposent des capacités et des atouts pour évoluer et favoriser la transition écologique. Si les énergies renouvelables étaient exploitées au maximum dans chacune de nos îles, nous pourrions atteindre l'autonomie énergétique.
Madame la secrétaire d'État, le développement de la transition écologique a été nettement ralenti sous cette législature. Que comptez-vous faire pour promouvoir le « 100 % énergies propres » dans les outre-mer ?