Je souhaite revenir sur le lien entre les problèmes d'obésité, de surpoids et de sédentarité chez les jeunes, notamment en relation avec le temps passé devant les écrans. J'associe évidemment à cette question ma collègue Chantal Jourdan que je remplace en raison de la modification de notre ordre du jour.
De nombreuses études ont montré l'impact négatif des comportements sédentaires, en particulier devant un écran, sur le développement physique, cognitif, émotionnel et social des enfants et adolescents, ainsi que sur leurs résultats scolaires, leur bien-être, leur sommeil et leur santé mentale.
Depuis le début de l'épidémie, l'accroissement important de l'usage du numérique par les enfants et les adolescents durant les phases de confinement a aggravé cette tendance. L'étude récente de l'ANSES que j'évoquais tout à l'heure, et qui porte sur l'année 2016, montre qu'en France 49 % des 11-17 ans présentent un risque sanitaire très élevé car ils passent plus de quatre heures trente devant un écran et font moins de vingt minutes d'activité physique par jour.
Le rapport de nos collègues met en avant plusieurs études qui, elles aussi, établissent un lien entre l'obésité, la sédentarité et les inégalités sociales. Comme le souligne ce même rapport, il semble que la communication et l'information relatives à l'offre de soutien à la parentalité et aux possibilités de prise en charge des enfants pour les aider à se défaire d'une addiction aux écrans doivent être renforcées.
Pouvez-vous nous indiquer quels sont les objectifs du Gouvernement en la matière ? Et comment comptez-vous prendre en considération les disparités qui existent selon les milieux socio-économiques ?