Votre question prolonge certains propos que plusieurs orateurs et vous-même avez tenus dans la première partie du débat.
Je ne reviendrai pas sur le constat que vous avez assez bien détaillé, aussi bien s'agissant de la situation de ces dernières années que de son aggravation pendant la crise sanitaire, en particulier à l'occasion des phases de confinement, durant lesquelles le temps d'exposition des enfants aux écrans a augmenté, ce qui a eu des conséquences sur la sédentarité et l'obésité. Un article paru hier encore faisait état de cette évolution, non seulement en France mais aussi dans une grande partie des pays développés.
S'agissant plus largement du rapport à l'écran, nous veillons à ne pas tomber dans la diabolisation et essayons de tenir un discours équilibré, entre, d'un côté, les bénéfices, réels, que les écrans peuvent apporter à nos enfants, comme dans le cas de l'école à la maison – lorsque nous avons dû fermer les écoles, ce sont bien les écrans qui ont permis d'assurer une continuité pédagogique –…