Merci de votre question, madame la députée ; je sais l'attention que vous portez à ces sujets. Je l'ai rappelé tout à l'heure, le Gouvernement a engagé de nombreuses actions depuis le début du quinquennat pour répondre aux enjeux en matière migratoire, avec sérieux et professionnalisme : en cette matière, c'est de cela aussi qu'il faut parler.
Des moyens sans précédent ont été engagés pour réduire les délais de traitement de la demande, en créant plus de 200 postes d'officiers de protection de l'OFPRA et en augmentant de près de 30 000 le nombre de places d'hébergement dans le cadre du dispositif national d'asile. En matière d'éloignement, la loi du 10 septembre 2018 a permis de lever de nombreux freins, en allongeant la durée de la retenue pour vérification du droit de séjour à vingt-quatre heures et la rétention à quatre-vingt-dix jours, permettant d'atteindre un niveau sans précédent depuis : 19 000 éloignements forcés en 2019, avant la crise sanitaire. Le doublement des heures de formation civique, dans le cadre du contrat d'intégration républicaine, a donné de nouveaux outils pour réussir l'intégration des primo-arrivants.
Je vois votre regard : j'en arrive à votre question, mais j'essaie quand même de suivre mon fil.