Je vous remercie pour votre question, qui m'offre l'occasion de compléter ma réponse à la précédente. Oui, je revendique devant vous le choix de maintenir l'école ouverte. Ce n'est pas nous qui faisons circuler le virus : il ne circule pas qu'en France, mais partout – songeons par exemple à l'Italie. La situation est donc préoccupante. Comme depuis le début de l'épidémie, nous prenons des mesures protectrices pour les enfants et pour la communauté éducative.
J'écoute les propositions : pour certains, il faudrait revenir à un ancien protocole qui imposerait la fermeture de toute classe dès le premier cas positif ; avec la circulation actuelle du virus, toutes les écoles françaises seraient fermées en huit jours. Ce n'est pas possible, ce n'est pas notre choix. C'est le protocole sanitaire qui a évolué, pas le protocole dans les écoles. À la fin de l'année, le Haut Conseil de la santé publique nous a recommandé d'adapter notre doctrine d'isolement, notamment pour les cas contacts, en insistant sur la nécessité de tester davantage. L'isolement est maintenu pour les cas positifs ; quant aux cas contacts, ils doivent se tester non plus une fois mais trois fois.