Rendez-vous compte, monsieur le ministre de l'éducation nationale : un protocole sanitaire annoncé quelques heures avant la rentrée, modifié près de quatre fois en dix jours, le 30 décembre, le 2 janvier, le 6 janvier ; hier, le personnel et les parents d'élèves apprenaient en direct, à la télévision, son énième version.
Votre politique sanitaire est celle d'une Pénélope en perdition qui défait chaque soir ce qui a été fait le matin, sempiternellement. Et cela, alors que les indicateurs s'affolent : un taux d'incidence qui s'envole, des pénuries partielles de tests, des arrêts maladie à foison chez les enseignants…