et de votre gestion par le mépris.
De fait, vous réussissez un grand chelem historique. Ce jeudi, vous réunirez dans la grève toutes les organisations syndicales de l'éducation nationale : les enseignants, mais aussi les inspecteurs, les chefs d'établissement, les infirmières et jusqu'aux parents, seront dans la rue ; les mouvements lycéens s'y associeront également. On n'a pas trace d'un mouvement de grève aussi large à l'éducation nationale depuis 1968. Tous dénoncent votre mépris et votre gestion catastrophique de la crise depuis deux ans, variant de manière incessante avec cinquante protocoles– dont trois en huit jours –, en déconnexion avec les réalités du terrain et épuisant le personnel, les parents et les enfants.
Vous êtes resté sourd aux demandes de renforcement du protocole, d'épurateurs et de purificateurs d'air, de masques FFP2 et de tests. Vous avez refusé d'embaucher du personnel supplémentaire, préférant dénoncer l'absentéisme des enseignants pour désigner les malades ou les cas contacts confirmés.