Vous avez raison de parler de « fleuron français » : c'est vrai, en France, on a l'art de recevoir, on sait recevoir, et bien. Hélas, ce fichu virus n'aime pas notre art de vivre ! C'est pourquoi, depuis le début de la crise, nous nous sommes tenus aux côtés des acteurs de l'événementiel. Alors qu'une cinquième, voire une sixième vague touche ces secteurs, nous continuerons de les soutenir.
Bruno Le Maire et moi-même avons reçu la semaine dernière les acteurs du secteur du tourisme et de l'événementiel ; ce matin, je recevais les traiteurs ; cet après-midi, je rencontrerai avec Roxana Maracineanu les acteurs de l'événementiel sportif. Nous continuerons de traquer les failles de nos dispositifs et de faire du sur-mesure.
Nous avons ainsi réactivé des dispositifs : aide « coûts fixes », activité partielle… Nous travaillons aussi sur les prêts garantis par l'État (PGE) : nous mettons la dernière main, avec Bruno Le Maire, à un accord de place qui permettra un étalement des PGE pour les entreprises qui rencontreraient des difficultés. Enfin, le Premier ministre a arbitré en faveur du dépôt d'un amendement au projet de loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire, afin que les exonérations et l'aide au paiement des cotisations et contributions sociales soient activés.
Nous sommes au rendez-vous, vous le voyez. Au-delà du soutien pour traverser la crise, il faut aussi penser à l'avenir, au rebond : nous continuerons de soutenir ces entreprises pour garder toute notre place dans ce secteur très concurrentiel. En ce sens, les travaux de la mission d'information dont vous avez été corapporteure seront précieux.
Nous avons déjà mis en place une aide au stand afin d'aider les entreprises à participer de nouveau à certains événements.
L'événementiel, je le redis, c'est le reflet de notre art de vivre et c'est un fleuron économique pour tous nos territoires !