Monsieur le ministre de l'Europe et des affaires étrangères, la situation au Mali est très inquiétante. La décision de ne tenir les élections nationales, législatives et présidentielle, que dans un délai qui pourra aller jusqu'à cinq ans a poussé la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) à fermer ses frontières avec le Mali, mais aussi à suspendre toutes les relations commerciales avec ce pays, exception faite des produits de première nécessité, et à rappeler les ambassadeurs.
La crise est donc à son paroxysme et se développe dans un contexte d'exacerbation du sentiment antifrançais dans la jeunesse malienne, tant là-bas qu'ici. Les Européens s'interrogent aussi sur la collaboration de mercenaires russes du groupe Wagner avec le gouvernement malien.
La représentation nationale est aux côtés des Maliens. La France est un pays ami du Mali, et nous voulons le meilleur pour nos amis maliens !