Soyons sérieux ! Croyez-vous vraiment que nous aurions consacré autant de temps et d'énergie à arracher les arbitrages afin d'obtenir un doublement de la contribution de l'État au titre de la solidarité nationale pour, in fine, proposer un système moins efficace pour les agriculteurs ?
Je vais vous faire une confession : jamais, au grand jamais, ma préoccupation n'a été de savoir si les assureurs seraient contents de la réforme – au vu du nombre de mails que nous recevons, je crois savoir qu'ils ne le sont pas. Ceux qui me suivent depuis que j'ai pris mes fonctions le savent d'ailleurs : j'ai toujours fait de cette indifférence un marqueur, parce que je ne connais que trop bien cette profession. Ma seule boussole, c'est la résilience de l'agriculture française !