Il n'est pas tout à fait normatif, mais il ne mange pas de pain.
Il évoque l'adaptation des systèmes de production. J'aimerais en donner un exemple. Chez moi, en Champagne, les gens ne s'assurent pas parce que nous avons mis en place un dispositif, la réserve individuelle, devenu pérenne après une expérimentation de plusieurs années. Cela consiste à mettre de côté du vin obtenu pendant les bonnes années – ce qui suppose bien sûr de supporter le coût de stockage. Quand ça va mal, on peut piocher dans la réserve individuelle. Cela a été le cas lors des dernières vendanges : le rendement, qui avait été fixé à 10 000 kilos par hectare, n'a été que de 6 000 mais grâce à la réserve individuelle, qui s'élevait cette année à 8 000 kilos par hectare, le marché de Champagne n'a pas connu de tensions.
Voilà un bel exemple…