…d'adaptation du système qui ne coûte rien – cela ne nécessite pas un sou d'argent public, ce qui prouve qu'on n'en a pas toujours besoin. Je sais que ce dispositif intéresse d'autres types de viticulture. Évidemment, ce n'est pas possible dans le Beaujolais, où la vigne a un cycle annuel. Mais dans d'autres vignobles, comme le Bordelais, je sais qu'on y travaille. Il existe donc bien des exemples d'adaptation des systèmes et des règles de production permettant d'offrir une assurance collective.
Je peux vous donner un autre exemple, tout récent, celui de la filière de la pomme de terre de consommation. Un grand accord vient d'être signé entre McCain et 800 producteurs. Il prévoit que les prix seront stabilisés non plus sur trois ans, comme c'est le cas actuellement, mais sur six ans, afin de garantir une plus grande lisibilité.
Ce sont aussi toutes les initiatives de ce type qui permettent d'éviter les problèmes climatiques ou d'y remédier.